Il y a environ 1 an, débarquait chez nos amis les ricains un petit appareil électronique, évidemment encensé par la presse féminine outre-atlantique sur-influencée, censé combattre les boutons à la source grâce à une diffusion de chaleur tueuse de bactéries : le Zéno. La promesse de peau parfaite n'était pas loin (Alléluia mes soeurs !).
Alors votre copine Beauty Guru, vu qu'elle est un peu en avance sur son temps -et que c'est surtout une vieille geek qui kiffe l'électronique- et bien elle en avait commandé un en provenance directe des States -staïtses- pour de belles grosses bananes (un peu moins de 200$, 195€ aujourd'hui si vous le commandez en France).Vous n'imaginez pas à quel point j'étais excitée par cette petite chose qui pouvait améliorer ma peau de plage du débarquement et, par conséquent, changer ma vie d'ado compléxée-tranquil-t'as-vu.
Le mien ressemblait à ça :
Ok c'est moche, mais ça ne ferait pas fuire un point noir tout ça.
En revanche, ce qui faisait fuir, c'était ma tête après utilisation de la bête.
Je vous explique.
Le principe du Zéno, c'est de propulser de la chaleur à l'intérieur même de la future -mais quand même déjà là- lésion cutanée, afin de tuer les bactéries grâce à un choc thermique. Mais pour produire ce choc, vous devez appliquer la pastille -pointe traitante, d'après le site officiel- métallique directement sur le bouton et attendre plus de deux minutes que le boîtier veuille bien sonner et ainsi libérer votre bras suspendu en l'air. En plus des courbatures, vous écopez d'un joli rond rouge là où vous avez positionné la "pointe traitante"-que celle qui voit une pointe me prévienne-, rond rouge qui persiste un bon bout de temps.
Si Zéno tenait ses promesses, j'accepterais sans problème de me déguiser en coccinnelle plusieurs fois par semaine; sauf que Zéno ne fait rien. Mais vraiment rien. Le bouton continuera à grossir si ça lui chante où s'en ira voir aileurs si il y est, si ça lui chante aussi.
Du coup, après quelques mois d'essais toujours aussi peu concluants, je l'ai refilé à mon BF, me disant que c'était peut-être ma peau qui ne réagissait pas aux chocs thermiques (X-Men, j'arrive).
Et bien non, ça n'a pas fonctionné pour lui non plus.
Alors, malédiction ou triste réalité ?
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